Santé : Nous sommes vaccinées ET prêtes contre les moustiques !

Le mois de mars se termine. Nous sommes enfin tranquilles quant à nos vaccinations ! Et, suite à mon article précédent sur notre choix de vaccins, il y a bien des choses à raconter ! Dans cet article, je vous présente mon point de vue sur ces rendez-vous et vaccinations, des infos sur les prix, les recommandations pour se protéger contre les moustiques et les solutions que j’ai personnellement choisies pour me prémunir du risque.

Notre premier rendez-vous, au Centre de Vaccinations Internationales, était le 19 mars 2019. Ici, on te demande de remplir un formulaire dans lequel tu indiques les raisons de ton voyage (aventure, professionnel, etc), combien de temps tu pars, et dans quel pays bien-sûr. Cette fiche amorce le dialogue avec le médecin compétent.

La doctoresse a posé tout un tas de questions sur notre voyage (itinéraire et activités prévus, logements envisagés, etc). 

Ensuite, elle nous a demandé, de but en blanc : « Quel est, selon vous, la première cause de rapatriement pour un voyageur ? ». Nous avançons l’idée de piqûre de moustique (nous sommes après tout ici pour ça). Eh bien non ! Le premier risque est l’accident de la circulation. Cela lui a permis d’évoquer l’importance du vaccin de la fameuse hépatite B que je refusais de faire. Très pédagogue et patiente, elle nous a expliqué les risques inhérents : l’hépatite B peut être contractée par du sang contaminé, via une plaie ouverte ou même mes peaux qui saignent à mes doigts. Alors, subir un accident de la circulation serait potentiellement dangereux car pourrait entraîner des plaies ouvertes et un aller illico dans l’hôpital le plus proche. S’il n’y a rien à craindre des hôpitaux internationaux, il n’en serait pas de même au niveau local : il faudrait faire attention dans les hôpitaux locaux, aux outils utilisés : sont-ils stérilisés ? Compréhensive, elle nous dit qu’on a, de toute façon, le temps pour nous décider et que ce vaccin peut être fait par le médecin généraliste. Je lui ai fait part de mes craintes concernant la SEP : selon elle, ce ne serait pas LE vaccin déclencheur, le seul et l’unique. Je suis dubitative. A son sens, il semblait ahurissant de vouloir se faire vacciner de l’encéphalite japonaise, et non pas de l’hépatite B. 

ll s’avère que l’encéphalite japonaise est très peu présente en Thaïlande et ne présente pas grand risque ici (voir la description dans mon article précédent). Les sites d’informations officielles qu’elle nous montre révèle une absence d’épidémie ces derniers mois et années. Elle nous fait comprendre que le vaccin contre l’encéphalite japonaise n’est pas primordial et qu’il aurait été tellement plus intéressant qu’existe un vaccin contre la dengue et le chikungunya qui sévissent de façon très importante, avec un pic en février 2019 (sûrement dû à la grosse tempête de début d’année). 

Elle nous fait alors un speech sur l’importance de se protéger matériellement contre les moustiques : vêtements longs, sprays, etc. Dès lors, la meilleure protection serait ces gestes qu’il faut adopter, mécaniquement. J’y reviendrai un peu plus tard dans l’article. 

UPDATE SUR NOTRE CHOIX DE VACCINS

Enfin bref, nous avons donc décidé de nous faire vacciner de la rage et de l’hépatite A, et non plus de l’encéphalite japonaise comme initialement prévu.

LES INJECTIONS

Lors de ce premier rendez-vous, nous nous sommes fait vacciner directement. Si l’injection du vaccin contre la rage est insignifiante (aucune douleur, nous l’avons à peine senti !), il n’en est pas tout à fait de même avec le vaccin contre l’hépatite A : on sent effectivement l’aiguille transpercer la peau et notre bras était douloureux pendant deux/trois jours. 

Il a fallu prévoir un rendez-vous EXACTEMENT sept jours plus tard, pour la 2nde injection du vaccin contre la rage. A noter que le vaccin contre la rage est uniquement préventif. En cas de morsure ou de griffure par un quelconque animal porteur de la rage, deux injections supplémentaires seront nécessaires, au plus vite.

NIVEAU PRIX

Nous avons payé 25€ pour la consultation (elle n’est pas remboursée par la Sécurité sociale) ainsi que trois injections : deux pour la rage (donc 2x 32.26€) et une pour l’hépatite A (14€06). Ces prix sont ceux pratiqués par le CHU de Purpan (Toulouse) et peuvent donc être différents dans un autre Centre de Vaccinations Internationales.

Voici la fiche des prix y étant pratiqués. A noter que certains vaccins peuvent être fait/payés en lot, comme la paire « hépatite A + B adulte ».