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Retour sur l’année 2023 / Mon arrivée à Yellowknife (NWT)

Je prends tellement 100 ans pour rédiger mes articles, prise au piège de ma propre ligne éditoriale, de mes émotions et de ma flemmingite aigue, que je me retrouve à vous écrire mon récapitulatif de mon année 2023, alors même que vous n’êtes pas au courant des grandes lignes de mes aventures pvtesques depuis mai. C’est super ! J’ai donc pris la résolution de changer ma façon d’écrire. A trop livrer de détails, j’ai fini par me démotiver et me suis sentie parfois dépouillée de tous mes précieux et intimes souvenirs. Maintenant, je vais tâcher de faire des articles plus courts !

Vous trouverez dans cet article :

  • Le récap de mon année 2023
  • Des explications sur mon arrivée dans les Territoires du Nord-Ouest 

Cette année 2023 a été pleine de découvertes, de joies et de pleurs, de rebondissements et de déconvenues. 

Mes deux pieds dans 6 pays différents :

  • le Canada, évidemment
  • les Etats-Unis, inattendu (surtout par la destination -la Floride) mais pas si surprenant en tant que pays limitrophe
  • la France, inattendu par la date : je suis revenue au pays en mai seulement! Je n’ai pas pu résister à aller voir ma meilleure amie et mon filleul, tout juste âgé d’un mois
  • l’Allemagne, le plus grand rebondissement de l’année 2023
  • l’Autriche, quelques heures – surtout en voiture – mais quand même
  • l’Italie, parce que pourquoi pas, au point où on en était !
Miami
Miami

Au Canada, j’ai pas mal voyagé dans l’est du pays du 13 janvier au 9 août. Puis, j’ai découvert l’ouest du 10 août au 21 septembre. J’ai mis mes deux pieds dans 8 provinces

  • Québec
  • Ontario
  • Nouvelle-Ecosse
  • Nouveau-Brunswick
  • Terre-Neuve-et-Labrador (mais j’ai visité « que » Terre-Neuve)
  • Ile-du-Prince-Edouard
  • Alberta
  • Colombie-Britannique

Au programme pour 2024 : découverte des Territoires du Nord-Ouest, du Yukon et de l’Alaska. Retour en Colombie-Britannique et en Alberta. J’aimerais aussi traverser le Canada d’ouest en est et découvrir le Manitoba et le Saskatchewan, en fin de PVT. En théorie, seul le Nunavut ne sera pas foulé.

Lac Moraine, Alberta

Des rencontres en veux-tu en voilà gravées dans ma tête et dans mon journal de bord. Des plus saugrenues (coucou le psychopathe rencontré sur le parking de la route 19 en Nouvelle-Ecosse) aux plus inattendues (une petite équipe de M6 ainsi que toute une famille faisant un tour de l’Amérique sur ce même parking). Des mésaventures qu’on n’est pas prêts d’oublier, telles qu’un Couchsurfing où j’ai partagé ma chambre avec des souris. Tous les gens qui m’ont pris en auto-stop dans l’est du Canada et sur la Sunshine Coast (BC), notamment ce prêtre en boubou à Gaspé ou cet artiste californien dans le parc national du Gros Morne – compagnon officiel de la célébrité Sandra Oh quand même. Des rencontres in real life venues tout droit de l’internet – coucou Camille et Mathilde d’instagram, pis un grand merci aux gens qui ont vu mes posts facebook en BC et ont accepté de m’emmener d’un point A à un point B (auto-stop 2.0 sisi). Merci à Saulis et Abbie qui m’ont accueilli dans leur famille une semaine à Toronto, merci à Julien et Julie qui m’ont aussi ouvert les bras une semaine à Boucherville (périphérie de Montréal). 

Des rencontres marquantes, par ordre chronologique :

  • Clément, François, Ricco et Nina, mes quatre premiers copains de ce PVT (Montréal, QC)
  • Wendy & Ludo, le plus drôle des couples bretons (Sainte-Anne-de-Beaupré, QC)
  • Pierre, rencontre inattendue avec le papy randonneur le plus mignon de tout Charlevoix (Baie Saint-Paul, QC)
  • Julien, le pote attachiant tout droit venu de Dunkerque City Beach (Québec, QC)
  • Volodymyr & Algis (île de Manitoulin, ON)
  • Audréane et Malini qui m’ont donné le goût de venir m’installer à Yellowknife (Halifax, NS)
  • Jeff, le plus drôle de l’île de Cape Breton (Pleasant Bay, NS)
  • Roshni et Lana, mes premières hôtes Couchsurfing (St Andrew’s, NL)
  • la team de l’auberge de Forillon dont Mathilde -la plus drôle des normandes-, ma douce Estelle, Amandine et Amélie les guerrières (Cap-aux-os, QC)
  • Jacques, le papy adorable qui m’a hébergé via Couchsurfing (Rimouski, QC)
  • Victoria (Vancouver, QC)
  • la famille de mon chéri en Allemagne 
  • les amis de mon chéri en Allemagne
  • Katharina, ma boss et copine dans le village de mon chéri
  • Sveta, amie de longue date rencontrée à Bradford et que j’ai revu à Francfort 

J’ai vu des paysages de dingue – les montagnes géantes de l’Alberta et de la BC et celles plus petites de Terre-Neuve et de Québec, l’océan Pacifique, des glaciers, des icebergs et des cascades impressionnantes, les lacs turquoises, les rivières déchaînées, les sapins par millions nom de Dieu. J’ai vu des phoques par trentaines en Gaspésie, des baleines dans trois provinces différentes – même les ailerons d’orques !, des ours en Colombie-Britannique. Cinq ours noirs et un nombre incalculable de cacas d’ours – ce qui laisse présager que mes voisins n’étaient pas toujours que des gentils canadiens humains. Des little puffins et des élans sur Terre-Neuve. 

Côté Europe, j’ai découvert Valle Aurina, dans le nord de l’Italie. Ca ressemble beaucoup aux Alpes françaises, c’est sublime. J’ai fait des grosses et grandes randonnées qui m’ont fait suer mais m’ont aussi offert de super points de vue ! J’ai découvert un endroit d’Italie où tout est écrit en allemand. On entendait toute la journée les cloches des vaches tinter, et les verres s’entrechoquer. Prost* ! qu’ils disent les allemands ! Je me suis sentie très bien là-bas, et vous savez quoi ? J’y retourne cette année 2024 ! Eh oui, pour mon copain, c’est une tradition annuelle que de se rendre à Valle Aurina.

*santé!

J’ai marché sur des lacs gelés, j’ai  expérimenté les -40 degrés le temps de traverser un parking à Québec ! J’ai cru à l’été chaud canadien mais en réalité j’ai eu en moyenne 15/20 degrés sur la période juillet août. Il faut croire que j’étais souvent au mauvais endroit au mauvais moment ! Tant pis, qu’à cela ne tienne ! je me suis baignée dans des eaux entre 8 et 15 degrés… ! On est partis en road trip avec Ricco pendant cinq semaines, à se laver tous les quatre ou cinq jours et à manger des nouilles cuites au réchaud au milieu de nul part. J’ai gravi des sommets du côté de Vancouver et de Squamish. J’ai rencontré, sans le savoir, une femme très importante dans l’histoire des Premières Nations du Canada. J’ai appris à faire du sirop d’érable. J’ai appris pleins de mots québécois. J’ai appris l’existence des acadiens. J’ai travaillé dans une pizzeria pendant un mois en Gaspésie. 

J’ai traversé Terre-Neuve en auto-stop avec mon amie Nina.

Cette année de liberté m’a aussi permis de lire beaucoup, c’est-à-dire bien plus que ces dernières années quand j’étais aux études. Et ça fait un bien fou !

Pis un évènement important pendant cette année 2023 : j’ai ouvert mon auto-entreprise en rédaction web fin août. Ca me tentait depuis longtemps mais je n’osais pas franchir le pas. C’est en parlant avec Mathilde, rencontrée en ligne sur insta puis en chair et en os en Gaspésie, elle-même rédactrice web, que je me suis lancée ! Aujourd’hui, je n’ai encore décroché aucun contrat, par manque de temps puis par manque d’énergie pour trouver des clients quand j’étais en Allemagne, mais je suis bien décidée à me remotiver pour cette année 2024 !  de

Enfin, explication du plus grand rebondissement de l’année 2023 !

Parce que le Canada n’était pas qu’une destination géographique et que ce voyage était bien plus que ça…

C’est vrai, j’avais les paysages de cartes postales en ligne de mire. Mais je suis avant tout partie au Canada dans l’idée d’aller mieux et de penser à moi et mes envies en premier. Je voulais lâcher prise et juste profiter de la vie. Alors quand en août le mec que j’aime m’a proposé de le suivre en Allemagne, alors que Yellowknife était évacuée et que les forêts brûlaient dans les Territoires du Nord-Ouest où je devais me rendre en septembre, que voulez-vous j’ai dit oui. J’avais très envie de rester avec lui et la situation dans les TNO* me paraissait pas terrible. Je l’ai suivi par amour et par goût de l’aventure. Oui parce que, qu’on s’entende, je ne parlais pas du tout allemand à la fin septembre.

*TNO: Territoires du Nord-Ouest, ou NWT en anglais : NorthWest Territories

J’ai été immergée dans un petit village allemand de fin septembre à mi-janvier. Je n’avais pas le choix qu’utiliser les quelques mots d’allemand que je connaissais avec la maman de mon copain qui, elle, ne parlait pas du tout anglais. Mais c’est pas grave, on riait de nos incompréhensions et puis on a eu nos moments à nous, autour de puzzles de 1000 pièces, et on était bien. Avec son papa, c’était un peu plus facile. On ne se lançait pas de grandes discussions certes mais on arrivait à communiquer tant bien que mal en anglais. J’ai rencontré ses proches. J’ai apprécié tout le monde et je pense qu’ils m’ont aussi tous adopté.

Il y a eu quelques bas, surtout en octobre et en novembre, car je me sentais mal de ne rien comprendre et de ne pas pouvoir parler. Je me sentais comme une plante verte, qu’on pose là et qui attend. C’était pas facile tous les jours. Mais mon copain est devenu mon phare et nous avons passé de très jolis moments ensemble.

J’ai aussi trouvé un travail à mi-temps fin novembre, dans un petit restaurant traditionnel un peu à l’extérieur du village. Ma boss Katharina est devenue une copine. C’était sympa de travailler à ses côtés, à cuisiner des Schnitzel et des Bratwurst comme si j’étais une des leurs. Bon, on parlait anglais en cuisine, ça détonnait, c’est sûr !

Je ne regrette absolument pas d’avoir mis en pause mon aventure au Canada. Cela a consolidé notre relation et nous sommes parés pour les prochains challenges. 

Dans son village. C'est un signe !
Le château de Neuschwanstein, Allemagne

2nde partie de mon PVT au Canada : cap sur Yellowknife le 15 janvier !

Le prochain challenge pour notre couple, c’est une séparation géographique pendant plusieurs mois : j’ai décidé de finir ce que j’ai commencé au Canada. Je n’ai pas vu tout ce que je voulais voir, pas fait tout ce que je voulais faire, et il me reste techniquement 1 an de PVT.

Ca me tenait à cœur d’aller à Yellowknife vivre le fameux hiver dans le Grand Nord. J’ai bassiné tout le monde avec ça, et en premier lieu mon copain. Il m’a encouragé à vivre mes rêves, malgré sa tristesse. Et puis revenir à Yellowknife alors que c’est justement là où j’aurai dû être avant de changer mes plans, c’était fort de sens.

Me voilà donc débarquée à Yellowknife depuis le 16 janvier (j’ai fait escale à Calgary pour une nuit le 15).

Cela fait un peu plus d’une semaine que j’ai posé les pieds dans les TNO. Quelques jours avant d’arriver, j’ai réservé un Airbnb, complètement déboussolée de n’avoir toujours pas trouvé de job ni de logement. Désespérée, j’ai écrit dans mon message de présentation aux hôtes airbnb que leur maison serait le parfait endroit pour chercher un travail et un logement, au cas où ça ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd, vous voyez. Et bien, ça a marché ! Bianca, qui s’occupe de gérer les airbnb, m’a dit que ses patrons cherchaient quelqu’un pour bosser dans leur café et que je pouvais loger dans la maison même où j’avais loué une chambre. 

Je suis donc barista quatre jours par semaine et assistante administrative pour la même entreprise un jour par semaine. J’ai une chambre pour 800$ le mois dans une grande maison dont la vue depuis le salon est incroyable. Ma coloc Bianca est française et a mon âge. C’était un vrai petit arlequin les premiers jours : ses blagues piquaient mais j’ai senti rapidement qu’elle était super gentille et qu’on allait devenir de bonnes colocs! 

La vue depuis l'immense fenêtre du salon

J’aime déjà beaucoup Yellowknife. C’est juste magnifique. Tout est recouvert de blanc, on ne distingue plus beaucoup le bitume sur les routes. Je suis émerveillée de tout : autant le mode de vie des gens d’ici, ce qui fera l’objet d’un article cet hiver, que les couleurs incroyables qui habillent Yellowknife, notamment avant ou après un coucher de soleil.

Il fait un froid glacial et je ne prête plus tellement attention aux températures réelles : je regarde uniquement le ressenti. J’ai eu jusque -42 ! Et je suis sortie faire du ski de fond ce jour-là ! Ce n’est pas de ma faute, c’était mon jour de repos, le ciel était tout bleu, et c’était le World Snow Day : l’accès aux pistes et les skis & chaussures étaient gratuits.

Comment je le vis ce froid glacial ?

Moralement, tout va bien ! J’ai juste encore plus la flemme d’aller sortir les poubelles dehors 😂 Pour l’anecdote, vu qu’il faisait très froid, je n’avais pas la foi de mettre mes grosses bottes et marcher 5 mètres pour aller à la poubelle, j’ai donc laissé le sac dehors à côté de la porte d’entrée. Eh bien, je peux vous dire que ces satanés corbeaux se sont faits un malin plaisir à tout déchiqueter en deux heures de temps. D’ailleurs, je n’ai jamais vu autant de corbeaux que depuis que je suis au Canada ! 

Physiquement, j’ai mal aux joues lorsque je reste longtemps dehors ! Je n’avais jamais connu cette sensation et je peux vous dire que ce n’est pas agréable. Ca pique fort, ça tire. Parce que mon tour de cou descend parfois trop souvent, je pense à investir dans une cagoule de mafieuse pour les randonnées et sorties de ski de fond ! Pour le style, on repassera.

Autre  nouveauté spéciale TNO : lorsque je marche plus de dix minutes dehors, je dois cligner des yeux frénétiquement toutes les 2 secondes pour pas que le givre s’installe sur mes cils. Quand c’est trop tard, je me frotte les yeux ! C’est pas facile de cligner des paupières quand la masse de tes cils a doublé, empêtrés par la glace 😂

Un phénomène que j’adore avec ce froid, c’est les courants d’air qui soulèvent une fine couche de neige au ras de la route. L’air chargé de fines particules de neige ondule, c’est joli. Je l’avais filmé un peu pendant une tempête de neige à Québec et je l’avais inséré dans le vlog n°2. Je compte filmer ça de nouveau car j’ai l’impression que c’est encore plus impressionnant ici. 

Niveau socialisation, alors?

J’ai rencontré des tas de francophones dont pas mal de français. C’est incroyable comme la communauté est grande. Sans rire, en une semaine, j’ai discuté avec déjà onze francophones. Ils sont plus de 1000 ici. Y a même une école francophone ! Au travail, plusieurs clients ont changé de langue quand ils ont capté que je parlais français – et vice versa. C’est impressionnant ! Le réseau marche aussi beaucoup, tout le monde connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un. D’ailleurs, ici, l’ère Facebook est loin d’être révolue : il y a un groupe local pour tout et n’importe quoi ! 

J’ai aussi rencontré une chouette dame au club de ski. C’était la prof de la mini initiation au ski de fond. Elle est originaire de BC et habite à Yellowknife depuis 30 ans. Elle va peut-être me louer pour pas cher les ski de fond et les chaussures de sa fille pour toute la saison. Me poser pendant quatre mois à Yellowknife va en effet me permettre de m’adonner à des activités régulières. Je dois absolument faire du sport (mon séjour en Allemagne n’a pas rendu service à mon corps ! 😄) et je pense que c’est le ski de fond que je vais adopter ! J’avais déjà beaucoup aimé ça à Sainte-Anne-de-Beaupré en janvier 2023 (malgré mes nombreuses chutes qui avaient bien fait marrer tout le monde – tu peux revoir le vlog ici). Elle a aussi évoqué le fait de garder sa maison, sa voiture et son chien quand elle va partir en vacances, mais ça… c’est une autre histoire ! Elle m’a invité à dîner dimanche soir pour que j’essaie les ski et qu’on discute de cette histoire de house sitting hahah! 

… Pis le 23 janvier, j’ai admiré des aurores boréales pour la première fois.

Elles n’étaient pas super intenses mais j’étais la plus heureuse ! Et je suis encore plus heureuse de me dire que je reste suffisamment longtemps pour être servie de nombreuses fois !

Je vais partager des clichés juste après mais je tiens à rappeler que ce que l’on voit en photo n’est pas ce que l’on voit « en vrai », avec nos seuls yeux je veux dire. Sans écran entre nous et les aurores. Nos yeux ne peuvent pas voir ce que voit un appareil photo. Nous, humbles humains, pouvons apercevoir des formes blanches (ou vertes très clair) lumineuses bouger lorsque les aurores ne sont pas intenses, et carrément des formes colorées lorsqu’elles sont intenses. Il me semble qu’il est très rare de pouvoir voir la couleur rouge qui ne se capte essentiellement qu’à la caméra. C’est dommage mais c’est comme ça ! Ca reste incroyable de se dire que ce phénomène est sous nos yeux. Ca reste incroyable de l’admirer à travers la caméra ou pas ! Les aurores boréales dansent, s’agitent, se contorsionnent. Tantôt, elles forment des lignes bien droites, puis des spirales. C’est joli, c’est poétique. 

A part ça, que dire… ?

Les prochains trucs que j’aimerais faire :

  • de la pêche sur glace
  • de la motoneige
  • du kicksled (une espèce de trottinette tirée par des chiens)
  • interviewer des gens d’ici et aussi des nouveaux venus à Yellowknife… j’ai quelques idées d’articles sympa !
  • aller dans une casse chercher des plaques d’immatriculation des TNO abandonnées, elles sont tellement belles et exotiques !
L'immense Grand Lac des Esclaves, complètement gelé

Comme je disais, je reste à Yellowknife jusque la fin de l’hiver, et même un peu plus puisque je compte partir vers la mi-mai. Je veux vivre ici, je veux expérimenter la vie dans le grand Nord. Me poser plusieurs mois est aussi l’occasion de me faire un petit cercle d’amis proches et de nouer, je l’espère, des relations avec les locaux, ce qui n’est pas possible lorsque l’on est en road trip ! Ca va me permettre aussi d’écrire plus. Et surtout, parce qu’il faut bien se rendre à l’évidence que l’argent est le nerf de la guerre, rester longtemps me permet d’avoir un travail et d’économiser pas mal de sous en vue de mes prochaines aventures en mai et juin (je vais dire coucou à l’Alaska et à une autre province nordique du Canada mais… chut… on en est pas là 😉)

Et comme je l’écrivais en introduction, je vais écrire des articles plus courts à l’avenir, me cantonnant par exemple à un aspect de ma vie à Yellowknife à la fois!  Vous aurez normalement des nouvelles plus souvent 🙂

Je vous dis donc à bientôt ! 

Et bonne année 2024, au fait !

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6 commentaires

  • Pierrick Gaultier

    Salut Maeva, ça fait plaisir de te lire à nouveau.
    Pourquoi le lac s’appelle lac des esclaves ? Il y a eu réellement des esclaves au Canada ?
    Biz et bonne nouvelle année de découverte et rencontres.
    Sandrine et Pierrick

    • Maéva

      Salut Pierrick ! Désolée de répondre que maintenant ! Alors c’est une très bonne question et j’ai donc fait quelques petites recherches. Selon le site web de l’Encyclopédie Canadienne, « Le nom « Esclave », tiré du nom anglais du lac (« Great Slave Lake »), est dérivé de « Slavey », expression parfois employée en référence aux Dénés, un peuple autochtone de la région. » Voilà comme d’habitude, le grand colonianisme des blancs…

  • Gaultier Anne Marie

    Merci Maëva de partager tes moments de Vie et de Découvertes ! Comme tu as raison de profiter ainsi de ta Vie.
    Au plaisir de te suivre .
    Anne Marie et Erick

  • Cardona

    Coucou Maeva
    C est un très bel article. Tu me permets de découvrir ce pays, avec de magnifiques paysages de beaux lacs et les activités donc tu peux profiter À travers cet article on découvre ce qui t anime, c est une belle aventure et c est génial que tu puisses aller jusqu’au bout de tes envies .
    Et toutes ses rencontres vont sûrement enrichir ta vie et t a permis de rencontrer ton petit chéri😉.
    Profites bien
    Bisous Christine
    Je te le redis , j adore ton mascara blanc 🤣

    • Maéva

      Merci beaucoup pour tous ces compliments Christine, ça me fait vraiment plaisir ! Je te souhaite d’aller un jour au Canada ! Tu reliras mes articles ou mes posts sur Instagram, et tu choisiras où tu préfères aller 🙂
      Gros bisous

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