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Yellowknife, TNO : la fin de l’hiver

Les mois de mars, avril et mai ont été marqués par la transformation de Yellowknife. Elle a commencé son processus de sortie de l’hiver, tout doucement mais sûrement. J’ai rencontré un trappeur. La fin du mois de mars précisément a été ponctuée par l’arrivée de mon chéri à Yellowknife. Il est en effet venu me rendre visite pendant deux semaines, du 26 mars au 11 avril, et on a fait pas mal de choses ! Le soir de son arrivée restera gravé dans les mémoires comme celui où le SWAT a débarqué à la maison en jetant des grenades lacrymogènes dans le studio du bas. Fin avril, j’ai habité dans une maison bateau pendant deux semaines, pendant la période transitoire (le fameux break up dont je parle ici). Enfin, le temps des au revoir a sonné, et je suis partie de Yellowknife par la route le 12 mai 2024… direction l’Alberta pour la suite des aventures !

La début du mois de mars a été mitigé du côté santé. J’ai été extrêmement fatiguée pendant cette période car je dormais peu. Je discutais avec Ricco jusque tard le soir et me levais tôt car j’étais toujours d’ouverture au café dans lequel je bossais. J’étais aussi probablement stressée – je suis toujours stressée. La fatigue et le stress ont conduit à de gros rhumes et ont favorisé l’apparition d’une gingivite (une inflammation des gencives) – que je me traîne toujours aujourd’hui… Ce problème dentaire m’a beaucoup angoissé, ça a rajouté une couche. La santé en voyage au long cours, c’est un vrai sujet. L’assurance santé ne couvre pas les détartrages bien évidemment, même pour prévenir une aggravation de la gingivite, ni la visite chez le dentiste. Il faut que le rendez-vous ou les soins apportés relèvent de l’urgence, de type retrait d’une carie stade terminal, réparation de la mâchoire ou des dents après accident. Bref, j’ai payé en tout comme 300 dollars canadiens (200 euros) pour une simple consultation chez le dentiste et un détartrage par l’hygiéniste. 

Du côté des sorties et des activités 

Je suis entrée dans un igloo par le biais d’une activité organisée par la Fédération Franco-Ténoise (FFT). La dame qui nous a expliqué et montré les principes de construction d’un igloo est installée à Yellowknife depuis 32 ans. L’igloo était assez grand pour accueillir sept adultes et deux enfants. Cette expérience était géniale. La FFT avait ensuite prévu la rencontre avec un trappeur, qui se trouve être le fils de la dame en question. Nous sommes donc allés dans leur maison, où il était en train de finir de dépecer un loup. Lorsque je suis entrée dans la loggia, l’odeur m’a directement assaillie. Cela ne sentait pas mauvais en soit mais l’air était particulier. Il y avait pendues là environ huit fourrures et trois peaux de loups blancs (+ celle dont il s’occupait à ce moment-là). Au sol, un renard et un coyote pétrifiés par le froid, attendant peut-être leur tour pour être dépecés. Le trappeur nettoyait la peau retournée, et répondait à nos questions, l’air de rien.

Trigger warning : photographie de peaux de bêtes (loups), grand format, quelques photos plus bas

Trigger warning : photographie de peaux de bêtes (loups), grand format, ci-dessous

Mes sentiments sont mélangés à propos de son activité extra-professionnelle. Il nous a expliqué que les loups étaient en surnombre dans les territoires et qu’ils étaient néfastes pour les élans (orignaux en québécois, moose en anglais). Or, les élans peuvent être chassés avec un permis et un quota d’un animal par an (je ne connais pas le quota pour les Premières Nations, il s’agit ici de l’information qu’on m’a donné pour les blancs). La chair de l’élan se mange et est régulièrement consommée, comme le bison. L’ours est mangé aussi, mais pas par tout le monde. Le trappeur m’a dit que lui ne mangeait pas d’ours noir car cela n’avait pas d’intérêt (je n’ai aucune idée de la raison) mais qu’ils pouvaient manger de l’ours polaire, avant de m’indiquer que dans le salon il y avait une fourrure d’ours blanc dont la chair les avait nourris un jour. 

Je lui ai demandé s’il avait mangé la chair du loup qu’il avait tué. Il m’a répondu que non. Je n’ai pas osé demander pourquoi. 

Petit tour dans le salon avant de partir et, effectivement, entourée de jouets d’enfants, une immense fourrure, avec la tête. TOUT VA BIEN DANS LES TNO. Ce qui me fait penser qu’en allant au travail à la fin mars, j’avais remarqué une TETE de bison sur un établi dans l’allée d’un voisin, ce qui m’avait bien choquée ! Je précise que c’était la tête, et non pas seulement les ossements. Il y avait les yeux, la fourrure, la mâchoire. Bref, une tête posée là, comme ça. Je m’étais empressée d’envoyer un texto à Ricco pour qu’il aille voir ! 

Autre chose m’a marqué pendant cette visite. Leur bébé de cinq semaines, qui était installé dans le berceau face à son père au travail, n’avait pas encore de prénom. On sentait que cela ne pressait pas le moins du monde. Il faut savoir que dans la culture des Premières Nations, le choix du prénom est déterminé par la personnalité ou les circonstances de la naissance du bébé et s’accompagne d’une cérémonie. Tout de même, je ne pensais pas que cela pouvait prendre plus d’un mois, ni que ce soit autorisé à l’état civil ! 

Cette visite avait été surprenante de bout en bout. Je m’en rappellerai longtemps ! (une vidéo sortira un de ces jours, j’y inclurai une séquence montrant le trappeur en pleine action)

Les jours ont rallongé 

A partir de la mi-mars, on a vraiment ressenti que les jours rallongeaient, à raison de +7 minutes par jour. Etre témoin de ce retournement était incroyable. Le 21 mars, le soleil se couchait déjà plus tard à Yellowknife qu’en France. Je rappelle qu’à la mi-janvier, il faisait nuit vers 16h30… La douce arrivée du printemps s’est donc accompagné de balades après le travail, notamment avec Camille et le chien qu’elle gardait dans le cadre de son housesitting. Il faisait toujours froid, mais moins froid. On était habitués à ces températures et finalement, un ressenti -18°C nous faisait l’effet d’une brise quasi printanière . A cette période, je notais dans mon carnet que je m’étais beaucoup attachée à Yellowknife.

L’arrivée de Ricco

Je suis allée chercher Ricco au petit aéroport de Yellowknife. C’est à cela que l’on mesure l’amour, les amis : votre partenaire qui vous rend visite dans un endroit si reculé alors qu’il n’a pas pris de jours de congés et compte travailler la nuit pour assister aux réunions de sa boîte (ou votre partenaire qui a pris tous ses congés payés de l’année en juin pour faire un road trip d’un mois à travers le nord de la BC, le Yukon et l’Alaska mais ça… c’est une autre histoire !). Directement après son arrivée et à sa demande, nous sommes allés au château de glace. Il a découvert le lac gelé et a pu observer la profondeur de la glace aux endroits où la neige ne recouvrait pas le lac. De mon côté, je ne m’y suis toujours pas habituée et suis toujours autant émerveillée. Je l’ai ensuite emmenée aux chutes gelées du côté de Back Bay. On est rentrés, on a mangé, Ricco a dormi jusque 21h45. A 22h30, alors que nous regardions les faibles aurores boréales à travers la fenêtre, sur nos fauteuils à bascule dans le noir, nous avons entendu de gros bruits. En s’approchant de la fenêtre dans la salle à manger, on a vu des policiers portant des masques à gaz en contrebas, qui nous ont fait le geste de reculer. Ce qu’on a pris pour le déplacement bruyant de meubles au rez-de-chaussée était en fait les déflagrations de bombes lacrymogènes balancées par le SWAT dans les fenêtres du studio du bas. Le gaz s’est infiltré rapidement et massivement dans la maison et la suite fut un cauchemar. Je suis toujours très touchée par ces événements qui ont été choquants. Je ne souhaite donc pas m’étendre en détails mais pour l’explication : les policiers préparaient une opération depuis un moment afin d’arrêter trois trafiquants de drogue qui logeaient dans le Airbnb chez nous. Nous n’avons bien sûr pas été prévenus de cette opération. La maison fut inhabitable pendant plusieurs jours : Bianca, Ricco et moi avons dormi à l’hôtel aux frais de la police la première nuit ; puis les nuits suivantes, Ricco et moi avons été hébergé chez Ben (le comptable dont j’étais l’assistante un jour par semaine) tandis que Bianca a dormi chez Julien avant de redormir à la maison, malgré les émanations de gaz toujours trop présentes. 300 000 dollars de cocaïne ont été retrouvés dans le studio, ainsi que deux révolvers et du cash. Je peux vous dire que les semaines suivantes n’ont pas été des plus paisibles. En tout cas, sacrée première nuit pour Ricco !

Profiter de Yellowknife et des alentours 

Avec la voiture que nous a gentiment prêté Julien, nous avons parcouru la Ingraham Trail entièrement. On s’est même aventurés sur la plus longue route de glace du monde : la Tibbit Road. Elle mène aux mines de diamant et se poursuit jusqu’au Nunavut. L’excitation a été de courte durée quand, à l’approche d’un camion, la glace s’est fendue à un mètre de nous. Rien de très dangereux en soit, seulement les plaques bougeant beaucoup avec le dégel arrivant. Cela nous a nettement refroidi et on a déguerpi ! Julien a roulé sur cette même route quelques jours plus tard sans aucun problème, pendant plusieurs heures ! J’aurais aimé faire ce périple jusque la fameuse ligne des arbres (l’endroit à partir duquel il n’y a plus d’arbres du tout, dans le grand nord, ceux-ci laissant place à la toundra et la basse végétation – invisible en hiver avec l’épaisseur de neige) et un peu après. J’ai vu ses vidéos et ses photos, le paysage est époustouflant : du blanc immaculé à perte de vue, rien que du blanc et la couleur du ciel. Je suis contente qu’il ait pu vivre ça ! A l’occasion de notre virée sur la Ingraham Trail, on a fait quelques arrêts, notamment aux chutes Cameron qui étaient englouties par la neige. Ricco qui était venu début juin 2023 était époustouflé par la différence de paysage. Les clichés avant/après sont toujours incroyables au Canada ! On était également au bon endroit au bon moment car on a pu admirer un phénomène qu’on n’avait jamais vu auparavant : l’eau d’une cascade qui coulait sous une fine couche de glace transparente ! C’est très beau. Je vous partage une photo mais je pense que l’on se rendra mieux compte dans le vlog (non publié pour le moment)

Du côté des aurores boréales, Ricco a été servi ! Il a notamment eu un joli spectacle pour son anniversaire. 

Le 1er avril, c’était barbecue staff party sur le Grand Lac des Esclaves. Et quand je dis sur le lac, je ne parle pas au bord du rivage. Nous avons emprunté un véhicule de pêche, un SnoBear, pour nous rendre au lieu du barbecue, un kilomètre ou deux plus loin. 

Le jour de mon anniversaire, nous avons initié Ricco à la pêche sur glace dans la tente de Julien ; et nous avons ensuite mangé au Bullocks Bistro, un restaurant de poissons reconnu. C’était super bon ! 

On a aussi beaucoup marché… c’est ça d’être en couple avec un allemand ! Je ne le savais pas mais ils sont réputés aimer marcher beaucoup, et je suis maintenant en mesure de confirmer ! On a fait le tour de Frame Lake après ma journée de travail, ce qui nous a pris 1h30. On a marché de Yellowknife Bay à Dettah le long de la route de glace (6km je crois). Malheureusement, lorsque le mois d’avril s’est installé, j’ai développé une peur panique de marcher sur le lac gelé. Ce n’était pas une peur très rationnelle puisque le 31 mars, tout allait bien, et que je savais pertinemment que la glace était toujours aussi épaisse (plus d’un mètre…). Tout début avril, rien n’y faisait, je n’étais plus rassurée à mesure que les jours rallongeaient et que la température augmentait. La neige qui recouvrait le lac fondait et se transformait en slush (bouillie), ce qui entraînait parfois l’enfoncement soudain de nos pieds dans l’épaisseur de neige. 

Cela ne nous a pas empêché de faire du ski de fond. C’était très agréable, les températures sympa nous permettant de quitter le manteau !

Véhicule sur ski, appelé SnoBear - également cabine de pêche sur glace
Après ~6 kilomètres à pieds le long de la route de glace, nous voilà arrivée à Dettah - début avril, la neige au bord du rivage fond
Le bâtiment de l'Assemblée législative au bord de Frame Lake - gelé & recouvert de neige
Yellowknife se transforme et une page se tourne

Le 10 avril, j’ai vu un écureuil pour la première fois à Yellowknife ! D’où sortait-il alors que je n’en avais pas vu de tout l’hiver ? Soit je n’ai pas été chanceuse, soit ils se terrent comme les ours ! L’arrivée du printemps s’est aussi accompagnée de l’arrivée des mouettes, et du départ des ptarmigans vers le nord – des oiseaux tout blancs qui se confondent avec la neige. Les corbeaux se sont aussi fait plus rares jusqu’à ce que je n’en vois plus du tout. 

La neige fond et les roches apparaissent partout. Yellowknife se pare d’un nouveau visage.

Le 15 avril, une page s’est tournée dans le chapitre Yellowknife lorsque j’ai quitté la belle et grande maison pour mon premier housesitting ! J’ai gardé la maison et les chats de Ben pendant une semaine. Quelques jours après, Bianca est partie en vacances en France. On s’est souhaité beaucoup de belles choses : on n’allait pas se revoir avant son retour/mon départ. Il y avait du changement dans l’air, c’est certain. 

Le 22 avril, j’ai emménagé sur Empress of Yellowknife, la maison bateau que gardait Camille. On a mis toutes mes affaires sur le traîneau sur le dock du government building et on l’a traîné jusque la maison. Les températures augmentant, je n’étais pas sereine lors de chaque traversée du lac pour aller au travail. La route de glace a fermé et peu de voitures roulaient encore jusque leur maison bientôt flottante. Camille a attaché notre canot au dock de la maison, il était prêt pour sa saison de ice break. Habiter sur la houseboat nous faisait prendre conscience chaque jour des changements de l’état du lac : les rives sableuses du lac étaient devenues visibles, ça sentait la marée ; la neige qui avait fondu et qui était à l’état de slush s’était solidifiée de nouveau lors d’une vague de froid, donnant l’impression de marcher sur des cristaux de glace tranchants ; l’écart entre les températures positives le jour et les températures négatives la nuit faisaient craquer la glace partout sur le lac. La glace n’en finissait pas de gémir le soir venu, c’était effrayant

Le 30 avril, j’ai profité d’un jour de repos pour enfin visiter l’Assemblée législative des Territoires du Nord-Ouest. Il m’en fallait de la motivation et de l’intérêt pour traverser le lac les jours où je ne travaillais pas ! Eh bien, je n’avais pas été déçue de la visite ! Ayant été étudiante en droit, je trouve toujours très intéressant de comparer ce qui se fait en matière législative et judiciaire dans les pays étrangers. Au Canada, j’ai d’ailleurs visité une partie du Parlement fédéral à Ottawa, ainsi qu’une partie du Parlement québécois. Il semblerait que, dans les TNO, l’exécutif et le législatif soient réunis dans le même bâtiment et soient quelques peu mélangés en assemblée plénière. Je ne sais pas si la traduction était mauvaise ou si je n’ai pas bien compris ce qu’on me racontait ! Petit détail exotique de cette visite, signé les TNO : la peau d’un ours polaire au centre de la salle des débats. 

Le 2 mai 2024, on peut lire dans mon carnet : « Il est 23h30, le ciel est bleu roi, il ne fait pas encore nuit noire »
Joli spectacle coloré sur la terrasse de notre maison-bateau, le 2 mai 2024

Le 5 mai, nous avons testé la glace autour de la maison avec Camille. Devant et derrière, disons-le, c’était un bassin. La pagaie traversait aisément la couche de glace et s’enfonçait largement dans l’eau. Ce jour-là, nous sommes quand même allées vider les seaux d’urine et de lavabo sur Joliffe Island, mais avec nos gilets de sauvetage. Je suivais Camille de près, toute pétrifiée que j’étais. Cette excursion sur la terre ferme a été l’occasion de crapahuter sur les rochers et d’aller voir Arctic Duchess, un navire amarré sur la face sud de l’île. On a pu observer plusieurs « zones en eau », telles des flaques parsemant cette immensité gelée. Il faisait 12 degrés et le soleil tapait. Les gens n’avaient pas l’air inquiets plus que ça, bien qu’on eut (enfin !) remarqué une voisine marcher avec un gilet de sauvetage pour la première fois ce jour-ci. Le 6 mai, Camille est partie au travail avec le canot et moi, de repos, j’ai fait la commère toute la journée, restant sagement sur la houseboat. Je notais qu’un autre voisin traînait son canot et checkait la glace avec sa pagaie à chaque pas. 

Le 7 mai, il était temps de quitter notre radeau. Le traîneau était chargé à bloc et pesait une tonne. Nous n’arrivions pas à le tirer, d’autant plus que la glace était très glissante. Camille avait pris un de mes crampons pour avoir un meilleur appui et a poussé seule le canot tout du long, comme une warrior ! 

Retour à la maison, la boucle est bouclée

Je suis rentrée dans la grande maison pour passer les cinq dernières nuits. Ca faisait du bien de retrouver ma chambre et les espaces communs de cette super maison. Et y a pas à dire, c’est plus apaisant de faire des allées et venues ici plutôt que sur la baie de Yellowknife ! 

Les jours sont passés assez vite. Dernier jour de travail au bureau. Un moment partagé avec Ben au pub ; un autre à la brasserie avec deux/trois copines. Dernier shift au Sundog Trading Post et dernier latte préparé. Déjà, nous étions le 12 mai et sonnait l’heure de quitter Yellowknife. 

J’ai vécu quatre magnifique mois dans la capitale des Territoires du Nord-Ouest. C’était mon rêve que de vivre un hiver dans le Grand nord canadien, et je l’ai fait. Je suis heureuse d’être retournée au Canada pour accomplir cela. Ca n’a pas été tous les jours faciles mais ça a valu le coup. 

Le 12 mai, Camille et moi sommes parties à bord de son van aménagé en direction du sud. Nous avons longé le Grand lac des esclaves. C’était super de découvrir une autre partie des TNO. Nous avons admiré les Lady Evelyn Falls et Alexandra Falls. J’ai vu des bisons sauvages pour la première fois. 

Au revoir les TNO, rebonjour l’Alberta. 
Deux jours après notre départ, nous étions aux portes des Rocheuses.
Cette photographie ainsi que les trois au-dessus ont été prises la veille de notre départ, le 11 mai 2024
Premier bison rencontré ; s'ensuivront plusieurs troupeaux sur la route
Lady Evelyn Falls
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8 commentaires

  • Titilde

    What a life!!!!!!!!!!!!🤩
    C’est exceptionnel. C’est tellement fou de vivre un petit peu cette fin d’hiver canadien à tes côtés, woaw, rien à voir avec nos petits hivers frissonnants Frenchy 😂
    Félicitations pour ce magnifique article! 😘

  • Chantal

    Tu rends hommage avec brio à notre merveilleux nord Canadien. Yellowknife est unique en soi. Heureuse de t’avoir croisé sur ma route 🤍

    • Maéva

      Merci Chantal !
      Yellowknife est gravée à jamais dans mon coeur, et parfois je me surprends à rêver m’y réinstaller, pour plus longtemps cette fois !
      Heureuse de même ! Gros bisous

  • MAMAN

    Heureusement qu’on était au courant de ces quelques moments fous : le SWAT et les heures et jours qui ont suivis, les craquements du lac autour de la maison bateau, j’ai été pétrifié pendant 8 jours !!!
    Tu nous as fais vivre tout plein de choses à travers tes photos, appels, récits : MERCI et BRAVO
    Tu es notre warrior 🙂

    • Maéva

      Merci maman, tes gentils mots me font toujours plaisir. C’est pas toujours simple de vous annoncer mes départs et mes décisions ou vous raconter mes aventures, je sais vos craintes (ou vos jugements cachant vos craintes) de parents !
      Gros bisous

  • Christine

    Quelles belles expériences tu as vécus.
    Tu nous fais découvrir des paysages extraordinaires tellement loin de ce que nous vivons ici .
    C est toujours un régal de te lire
    😉

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